La mise en place par le médecin, les équipes hospitalières de soins palliatifs a comme objectif de maintenir la meilleure qualité de vie possible des personnes pour lesquelles une guérison n’est plus envisageable. Il ne s’agit donc pas de lutter contre une maladie évolutive qui progresse, mais plutôt d'aider au soulagement des symptômes physiques gênants (tels que la douleur ou la dyspnée), de soulager la souffrance psychique (tels que des états dépressifs ou l’angoisse), d’apporter de l’aide dans des situations sociales difficiles (solitude, conflits familiaux) et/ou de permettre un soutien spirituel.
Ces personnes ont en effet vécu de nombreuses hospitalisations, une multitude de traitements, d’examens et elles ont vu passer auprès d’elles une quantité non négligeable de soignants et professionnels de santé. Dans ce contexte très spécialisé, leur maladie a souvent pris toute la place, et certaines peuvent avoir la sensation d’être uniquement défini par leur pathologie. C’est pour cette raison qu’il est primordial de leur rendre leur identité, en la plaçant au centre de la prise en charge. L’approche psycho-corporelle qui leur est proposée vise à leur redonner une qualité de vie jusque-là très entamée.
Au fur et à mesure des années, j'étaye ma pratique et mon savoir-faire en élargissant mon panel de techniques qui visent à transmettre un message au système limbique, siège de la naissance des émotions, des pulsions, des sentiments, ce qui explique la composante émotionnelle (l'humeur) et les effets physiologiques tels que la douleurs, la digestion... En travaillant avec différentes techniques, je cherche à mobiliser le maximum de sens, étroitement imbriqués les uns aux autres, pour stimuler des émotions positives, améliorer la prise en charge globale afin d’obtenir conjointement un meilleur confort, une diminution des douleurs, de l’anxiété, et renforcer le lien triangulaire patient/soignants/accompagnante (moi !).
Références indiquées lors de l'entretien.